Pour un musicien, les cabarets donnaient l’occasion de jouer tous les jours (ou plutôt toutes les nuits) pendant de très longues heures, en développant par la force des choses un énorme répertoire.
Au fil des années, Farid animera les nuits de nombreux établissements dont les noms réveilleront peut-être des souvenirs chez certains.
Citons, à Bruxelles : My way, les 1001 nuits, le Castel, le Club des 10, le Calypso, la Khaïma, l’Oasis, la Tour Hassan, la Rose des Sables le Nil, el Ahram, Chems, le Mounia, au Getty, le Moulin Rouge, l’Etoile, le Pacha le Byblos, le Beyrouth, el Amir ou même le Breughel
Il y aura aussi le Saint Lambert à Liège, l’Oasis » et Istanbouli à Anvers, le Casablanca à Lommen et aussi à Francfort, l’Izmir, Omar Khayam et le Superstar à Amsterdam...
Pendant ces années folles, Farid et ses amis abattent d’innombrables kilomètres pour aller se produire dans les endroits les plus divers.
Il s’entoure de musiciens qui continueront à l’accompagner au fil des années tels les violonistes Lahcen Doukkali, Abdessalam El Mouaj, Brahim Sourroukh, Hassan El Merchani, Abdelmajid Lamarti, le syrien Teyssir Akleh (ancien chef d’orchestre à la radio télévision algérienne); le violoncelliste Asad Ben Abdallah ; les flûtistes Mohamed Temsamani et Ousfour; les percussionnistes Mamadu, Hassan Begduri, Mohamed El Oujdi, Nouredin Lahroussi, Hassan El Bouhnani, l’égyptien Arabi Zika, le syrien Heiten Hakoum et le regretté Abdelkebir El Idriss issu d’une famille d’artistes bien connue ; l’organiste égyptien Osman Wasfy ; l’accordéoniste tunisien Faouzi Ben Alaya. Et bien d’autres qu’il serait trop long de citer ici !
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Musique et danse
Concert à Bruxelles en 1978